Oui, je sais, ce titre fleure bon le Canard Enchaîné avec l'épaisseur des jeux de mots de l'Équipe. Et bien non, ce n'est pas de mon cru ni de l'un de ces journaux populaires aux nombreux tirages ! A la recherche de mises à jours sur les dernières dispositions et les derniers produits proposés en matières de création d'entreprise et d'innovation, m'en allant flâner dans Google, humer du coté d'Oséo "la nouvelle", j'ai découvert cet article de l'an passé mais encore d'actualité de la revue "Société Civile" : "L'ANVAR du décor". Je suis amusé et en paix avec moi-même – sinon rassuré – que d'aucun s'interroge sur le bien-fondé d'une institution aussi largement dotée – aujourd'hui Oséo Anvar (voir article) – et dont la structure comme les bilans laissent rêveurs quant à son efficacité et son impact. Homme de consensus, je n'aime pas la polémique stérile. Pourtant, ayant moi-même, de par le passé, eu recours à cette noble institution, j'ai toujours nourri ce type d'interrogation.
Le changement de direction, il y a quelque temps, l'intégration au sein d'Oséo et surtout l'élan financier donné aux pôles de compétitivité laissent à penser qu'une amélioration est en marche. Mais quelle amélioration ? Tout dépend des critères d'évaluation : nombre d'entreprises créées, nombre d'emplois créés, nombre de projets issus de la recherche publique… ou plus simplement retours sur investissements ? Je reste moi aussi persuadé que c'est une refonte de l'institution elle-même qui est nécessaire.
La critique de Sandrine Gorréri est sévère. Je n'irai pas à mon tour jusqu'à abonder et illustrer d'exemples le flot polémiste qu'elle déverse mais, promoteur de la pensée complexe, je m'élève contre la pensée unique. En ce sens, le questionnement et la remise en cause qu'elle induit concernant l'Anvar est une bonne chose.
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